Focus sur le GRE Gente

Le mois du patrimoine latino-américain est célébré chaque année du 15 septembre au 15 octobre. Ubisoft fête ce mois en collaborant avec Gente, le groupe de ressources des employés (GRE) récemment créé et dédié aux personnes d'origine latino-américaine. À l'instar des GRE Black Employees at Ubisoft (B.E.A.U.), Women and Non-binary Employees at Ubisoft, Salaam, UbiProud, Asian & Pacific Islander et Neurodiverse Employees at Ubisoft, Gente est dirigé et organisé entièrement par des employés et bénéficie du soutien d'Ubisoft à l’échelle mondiale. Les dirigeants du groupe, Erica Urquiza, Jorge Albor, Sophia Carballo et Miguel Rodriguez, dirigent le GRE mondial de Gente. Urquiza et Albor se sont entretenus avec Ubisoft News afin de discuter de la formation, des programmes et des objectifs du groupe.

Racontez-nous un peu l'histoire de Gente et comment elle a commencé.

Erica Urquiza : Gente est un GRE pour les employés d'Ubisoft qui s'identifient comme latins ou hispaniques. Je suis fière que ce groupe existe au sein d’Ubisoft. Il a fallu du temps pour le mettre au point, et il n'a commencé à se concrétiser qu'au milieu ou à la fin de l'année dernière. Au début, il s’agissait d’un groupe organisé par une poignée de personnes différentes, puis lorsqu'il a commencé à prendre la forme d’un GRE formel, les gens ont demandé qui parmi les participants souhaitait s'engager et devenir leader. Si je m’en rappelle bien, à ce moment-là, tous les membres de l'équipe de direction, dont moi, Jorge, Sophia et Miguel, ont levé la main.

En début d’année, plus précisément en juillet, nous avons publié un post Mana afin de "ré-annoncer" notre GRE et encourager les employés latino-hispaniques à rejoindre Gente. Au cours de la semaine, le nombre de nos membres est passé de 38 à 93 ! Nous comptons désormais 117 membres, venant d’un peu partout : Mexique, Canada, Allemagne, France, Japon, Espagne et Etats-Unis. Nous espérons pouvoir ouvrir des chapitres locaux l'année prochaine !

Erica Urquiza

Pour les gens qui ne parlent pas espagnol, quelle est la signification de l'utilisation de "Latine" (prononcé Latiné en français) ?

EU : Je pense que le terme auquel les gens sont le plus habitués en ce moment est "Latinx", et en espagnol cela ne se traduit pas. Le terme "Latine" est plus facile à dire en espagnol, et je trouve que c’est plus fidèle à la langue elle-même. Je tiens également à souligner que nous utilisons "Latine" au lieu de "Latino" ou "Latina" afin de mieux tenir compte du genre de ceux qui s'identifient à cette communauté.

Jorge Albor : Je pense que beaucoup de gens entendent le terme "Latinx" et pensent que le concept même est créé par des personnes extérieures au groupe, ce qui n'est pas le cas.

L’utilisation du terme a connu une hausse après la fusillade de la boîte de nuit Pulse en 2016 à Orlando en Floride, à la suite de la prise de paroles de membres de communautés queer latines s’identifiant comme des cibles de haine et de violence. Ainsi, ce désir d’être plus inclusif était un besoin qui, à mon avis, a pris son envol au sein d’un groupe de personnes le considérant de grande importance. C'est une perspective que nous voulons poursuivre et maintenir. Nous cherchons à être une organisation qui inclut tout le monde, quelle que soit leur identité de genre. Je pense qu'un terme comme "Latin", qui est d’ailleurs plus facile à prononcer que "Latinx", nous permettra d'atteindre cet objectif. Cela ne veut pas dire que vous devez vous identifier comme "Latine" dans votre vie de tous les jours, mais c'est un outil qui permet de faire référence à notre communauté, notre communauté élargie, de la manière la plus inclusive qui soit.

EU : Dans l’équipe de direction, nous avons consacré beaucoup de temps et de discussions à la manière dont nous pouvons nous identifier correctement. Ce n'est pas quelque chose que nous avons décidé sur un coup de tête. Chacun de nous a effectué des recherches et a médité sur ses propres expériences. En fin de compte, nous avons décidé de nous identifier comme Latins en plus d'Hispaniques, ou même Latino.

Pour plus de clarté, le terme hispanique désigne les peuples et la culture liés à l'Espagne ou à la langue espagnole. Latino désigne les personnes originaires de la région géographique de l'Amérique latine, qui englobe les pays d'Amérique centrale, du Sud, ainsi que les Caraïbes.

JA : Oui, comme beaucoup d'autres GRE, nos membres viennent d'un tas de nationalités différentes, de races différentes, de genre différents, et toutes ces identités font partie de Gente. Donc quelqu'un peut dire que je suis portoricaine, que je suis une femme, que je suis noire, et que je suis queer, de la même manière que mes propres terminologies ne sont pas effacées par l'ajout de cette identité latine supplémentaire.

Est-ce que ce niveau d'inclusion a été pris en compte lorsque vous avez nommé votre GRE, parce que "Gente" signifie "peuple" et que c'est un mot qui englobe tout ?

JA : Oui, en effet. On voulait aussi trouver un mot qui fonctionnait en portugais ; "Gente" signifie la même chose. Je pense que c'est un excellent terme ; quand je pense aux caractéristiques unificatrices de la Latinidad, cette identité qui s'étend sur de nombreux pays et origines, certaines d'entre elles sont principalement des cultures centrées sur les personnes, la communauté et la famille. Et pour moi, le mot Gente fonctionne si bien à cet égard. Il est inclusif, il représente un groupe plus large et il se concentre sur le projet humain qu'est l'identité plutôt que sur un autre terme qui semble cool et accrocheur, qui ne reflète point ce genre de substrat culturel de l’inclusivité.

Jorge Albor

Quel genre de programme Gente a-t-il déjà mis en place et que comptez-vous faire dans un avenir proche ?

JA : Je pense que la première chose a été de soutenir deux organisations qui s’alignaient avec notre objectif. La première est Latinx in Gaming, une organisation qui promeut les Latinos, en particulier dans le milieu des jeux vidéo. L'autre est une grande organisation, Latinas in Tech, soutenant les femmes dans les domaines de la technologie, y compris dans l'industrie des jeux. Nous leur avons fait un don et nous continuerons à travailler avec eux l'année prochaine dans le cadre de certains de nos programmes.

Ce que nous avons le plus hâte de partager sont nos projets débutants très prochainement, à l’occasion du mois du patrimoine latino-américain. Nous accueillerons deux conférenciers très enthousiastes : Julissa Arce, qui a écrit deux grands livres, dont l'un traite de l'assimilation, du rejet de l'assimilation et de l'authenticité, où que l'on se trouve. Nous avons également une intervenante du nom d'Elizabeth Johnson, anciennement cheffe cuisinière à San Antonio se concentrant sur la nourriture saine, mais aussi sur ses origines, d'un point de vue culturel spécifiquement, par exemple les premières populations indigènes et la nourriture qu'elles mangeaient. Elle partagera lors d’une conférence la logique qui sous-tend la nourriture qui nous constitue. Pour une grande partie de l’GRE, culturellement parlant, la nourriture représente un aspect très important.

Je sais que le mentorat est aussi quelque chose que nos membres recherchent, et j'espère que c'est quelque chose qu’on est capables d’offrir de manière solide et significative. Heureusement, beaucoup d'autres GRE ont ouvert la voie avant nous, et j’estime qu'il y a beaucoup à apprendre de leurs réussites.

Pourquoi avez-vous voulu créer un GRE exclusivement Latine, et quelle valeur pensez-vous que les GRE apportent en général ?

EU : À l'époque, il se passait beaucoup de choses dans le monde, aux États-Unis et chez Ubisoft en particulier, et j'étais ravi de voir B.E.A.U. devenir un GRE officiel. J'ai commencé à me demander "Pourquoi la communauté Latine/Hispanique n’a-t-elle pas de GRE ?". C'est là que j'ai pris du recul et que j'ai réalisé que c'était quelque chose dont nous avions besoin en tant qu'entreprise. Je ne vois pas assez d'Hispaniques, de Latine à Ubisoft, et je pense que c'est ce que fait un GRE ; Il rassemble les gens, mais il permet aussi aux gens d’entrer en contact les uns avec les autres, de se voir dans d'autres départements ou autour de différents points d'intérêt.

Avoir des GRE est super important pour promouvoir une bonne culture d'entreprise, faire des changements et fournir des ressources aux équipes de direction. Personnellement, mon objectif est de favoriser la représentation de femmes latines dans des postes de direction dans l’entreprise, et cela à travers Gente. Pour l'instant il n'y en a pas assez. A San Francisco, là où je suis basé, Alejandra Sereleas est vice-présidente de la planification financière et de l'analyse des performances commerciales, mais nous devons accroître ce nombre au sein de notre bureau ainsi qu’Ubisoft en général.

J'espère vraiment qu’on pourra contribuer et arriver à changer cela. On aimerait que notre présence soit une ressource pour l'entreprise, qu'elle inspirera d'autres personnes à aller plus loin et à se lancer des défis visant des postes plus élevés. Avec un peu de chance, cela ouvrira des portes à ces personnes en interne également.

Diriger un GRE demande beaucoup de temps, d'efforts et de travail. Pourquoi était-ce quelque chose que vous vouliez faire en plus de votre travail habituel ?

JA : On retrouve plusieurs freins et contraintes chez les individus, surtout les communautés sous-représentées ou les personnes de couleur, dans le sens où même l'espace cognitif dont elle disposent pour imaginer ce qui pourrait être reste assez limité. Quand vous vous retrouvez dans des espaces où vous êtes la seule personne de couleur, ou la seule faisant partie d’un groupe minoritaire particulier, il est très difficile de vous imaginer comme agent de changement ou représenté à un degré plus important. J'ai appris combien il est important d'avoir l’opportunité d’imaginer que les choses puissent être différentes. Du point de vue d’un nouveau venu à Ubisoft, quelqu'un qui pense "Je ne vois jamais quelqu'un qui me ressemble dans les jeux vidéo, ni dans des postes de pouvoir faisant des choix artistiques," ou "Je ne suis pas représenté culturellement.", pouvoir compter sur un groupe de personnes qui partagent quelque chose avec vous, qui peuvent servir de modèle non seulement au niveau du comportement lors d’une quelconque situation ou sur un lieu de travail, mais aussi pour créer cet espace permettant d'imaginer ce qui est possible. J’estime que c'est crucial.

Personnellement, l'une des principales raisons pour lesquelles j’ai voulu rejoindre Gente et prendre ce poste de direction était de donner l'exemple et de créer les bases d'une organisation qui existerait bien après mon départ. Si un jour je ne travaille plus pour Ubisoft, je veux que Gente soit toujours là.

Comment est votre relation avec les équipes d'Ubisoft en Amérique latine ?

EU : Le fait d'être dirigeant de GRE m’a permis de prendre contact avec des personnes nées au Mexique, au Brésil ou dans toute autre partie de l'Amérique latine. Pour moi, échanger avec des personnes qui sont avant tout mexicaines ou brésiliennes est exaltant, surtout que je suis mexicaine de deuxième génération. J'ai tous ces points d'intersectionnalité différents, mais il est passionnant de pouvoir tisser des liens avec quelqu'un qui est partageant ma culture et mon origine ethnique. Je me retrouve à poser des questions du genre : « Est-ce que vous faites ceci ou cela ? », essayant de comprendre un peu d'où viennent les traditions de ma famille et comment elles sont liées.

Que diriez-vous à une personne qui envisage de rejoindre Gente, mais qui n'est pas sûre que ce soit pour elle ?

JA : Je pense qu'il y a une certaine joie à pouvoir discuter avec des gens ayant des expériences culturelles similaires aux vôtres. Lors de notre première réunion virtuelle, les gens racontaient leurs histoires personnelles, c’était très émouvant. Tout le monde s’est engagé les uns envers les autres d'une manière que je n'avais jamais vue auparavant, parce que nous n'en avions jamais vraiment eu l'occasion. Passer du temps avec d'autres personnes issues de la même culture que soi est une expérience assez spéciale. Cela peut être régénérant !

Personnellement, je trouve cela très énergisant ; je me vois en eux et cela m'incite à faire plus d'efforts, à travailler plus dur, et à être meilleur.
D'un autre côté, ces GRE sont des expériences totalement collaboratives. Si vous rejoignez un GRE, qu'il s'agisse de Gente ou pas, vous aurez votre mot à dire dans la définition de ce que vous attendez de ce GRE. Si vous êtes tout nouveau et que vous dites "Je veux vraiment être soutenu de cette manière" ou "J'ai une idée de projet pour travailler avec une autre organisation externe", en tant que leaders de Gente, nous sommes là pour faire de notre mieux pour vous soutenir. Pour l'instant, il n'y a pas de chapitre local de Gente. Dès que quelqu'un veut se lancer et faire ses propres choses au niveau local, nous faisons tout pour le soutenir et l'aider.

EU : Lorsque je me suis portais volontaire pour être leader, je n'avais aucune idée de ce que je faisais, ni dans quoi je m'embarquais. Mais je savais que je voulais être là, que j'étais prête à faire ce qui devait être fait et tout donner afin que Gente décolle. Collaborer avec les trois dirigeants était très enrichissant. Avoir un espace où je peux partager mes opinions est juste formidable. J'apprécie beaucoup l'espace sain et sûr que nous, en tant qu'équipe de direction, avons créé, et je pense que le soutien que nous nous apportons mutuellement et la volonté de toujours écouter jouent un rôle important. Nous pouvons être d'accord ou non, mais c'est tellement gratifiant et épanouissant d'avoir cet espace où nous pouvons nous soutenir mutuellement, en plus du groupe extensif Gente.

En parlant de soutien, quel genre de soutien Ubisoft a-t-il apporté à Gente ?
Nous avons des points de contact mensuels avec l'équipe chargée de la diversité, l'inclusion et l'accessibilité. Un budget nous est attribué, qu’on utilise pour des programmes, dont ceux mentionnés par Jorge plus tôt. Je pense que nos points de contact trimestriels avec Yves Guillemot représentent l'un des moyens de soutien les plus intéressants. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’opportunité de se retrouver dans la même pièce que lui – par voie digitale bien sûr, pourtant le fait d'être dans ce GRE permet cela. Ce point d'engagement avec lui est très sympa ; il semble vraiment s'intéresser et vouloir nous écouter. Il est très engagé, non seulement vis-à-vis de Gente, mais tous les GRE en général. Ça a été une source de soutien géniale et assez inattendue.

Gente est encore très jeune, mais que voulez-vous qu'elle soit dans cinq ou dix ans ?

JA : Nous avons eu de nombreuses conversations au sein de notre équipe de direction sur ce que nous voulons que Gente soit, et sur les bases du succès que nous voulons poser pour l'avenir. Nous en revenons souvent à deux questions. Premièrement, quel soutien pouvons-nous apporter en interne à nos employés d'Ubisoft ? Cela peut prendre la forme de ressources de développement de carrière que nous avons spécifiquement pour nos membres Gente, comme il pourrait s'agir de programmes de mentorat que nous développons, d'opportunités à l'extérieur d'Ubisoft pour nos membres internes d'Ubisoft afin d'élever leur voix ou d'obtenir des conseils de carrière, ou d'être en mesure d'assumer de nouveaux rôles et de se développer personnellement et professionnellement. Je pense que dans 10 ans, ce que j'aimerais vraiment, c'est avoir cet ensemble robuste de programmes, qui sont presque clés, en main, auxquels vous aurez accès dès le départ lorsque vous vous joindrez à Gente et à Ubisoft.

D’un autre côté, comment pouvons-nous soutenir notre communauté en dehors d'Ubisoft ? Les Latinos représentent une part importante du public américain, mais comme nous l'avons évoqué aujourd'hui, ils sont présents dans le monde entier. Beaucoup d'entre eux jouent à des jeux, et pour beaucoup de gens, la perspective de trouver une carrière ou une représentation dans les jeux vidéo est inimaginable. J'aimerais qu'une partie de notre travail soit une balise cohérente tournée vers l'extérieur pour les personnes sous-représentées dans cet espace. Je veux que les gens se disent : "Je peux faire quelque chose, parce que j'ai vu d'autres personnes le faire." Lorsque nous disons, en tant que société, que nous sommes des joueurs d'abord et que tout le monde est le bienvenu, je veux m'assurer que Gente fait sa part et rend cela aussi vrai que possible, à la fois pour ceux à l'intérieur de la société et à l'extérieur.

EU : La seule chose que j'ajouterais à cela, c'est que les gens regardent davantage de l'intérieur le contenu des jeux que nous produisons. J'aimerais que Gente joue un rôle similaire à celui du groupe global de révision du contenu en aidant à façonner le contenu qui est mis à la disposition de nos joueurs. Nous voulons nous assurer que nous traitons notre contenu avec respect.

J'aimerais que Gente ait une influence sur la façon dont notre contenu est développé et commercialisé, qu'il s'agisse de la narration ou du cadre d'un jeu. Il s'agit simplement d'apporter une autre perspective et de partager l'influence de notre GRE. Parce que, comme nous l'avons déjà mentionné, la communauté des Latine est composée de nombreuses personnes différentes et je veux être en mesure de puiser dans cette communauté, de nous considérer comme une ressource et comme un partenaire à cet égard, et c'est là que je veux être dans cinq à dix ans, même plus tôt si possible !

Comment les gens d'Ubisoft peuvent-ils s'impliquer dans Gente ?

JA : Je tiens à souligner que les gens ont également la possibilité de jouer un rôle de leader au niveau local. J'espère qu’ils comprennent à quel point cette expérience peut être précieuse, qu’il n'y a aucune limite quant au poste que vous devez occuper chez Ubisoft pour devenir un leader dans l'espace GRE. Vous n'avez pas besoin d'être un cadre supérieur ou plus ; vous pouvez être tout nouveau dans l'entreprise. Si vous voulez assumer ce rôle de leader et vraiment aider à représenter Gente au sein d’Ubisoft et à faire valoir ces voix, il y a des opportunités pour vous. Il ne s'agit pas d'une monarchie ; nous ne serons pas éternellement leaders. Si quelqu’un veut diriger le GRE mondial, nous voulons l’inviter et l’encourager, car je pense que c'est une expérience formidable, non seulement comme occasion pour donner en retour, mais aussi de se développer personnellement et professionnellement.

EU : Je suis tout à fait d'accord. Nous encourageons tout le monde à rejoindre non seulement notre GRE, mais si vous avez la moindre curiosité, le moindre intérêt pour diriger un GRE et devenir le leader d'un chapitre local, allez-y et impliquez-vous. Il n'y a pas de case spécifique à cocher, il suffit d'être intéressé. Ne laissez pas l'inconnu vous empêcher de faire ce que vous voulez.

*Pour en savoir plus sur les GRE d'Ubisoft, consultez cet entretien avec les responsables du GRE Salaam, du GRE Neurodiversity, du GRE B.E.A.U. (Black Employees at Ubisoft) et du GRE Women and Non-binary.